mardi 21 décembre 2010

365 jours au japon…


A deux doigts de rester en France pour travailler l’année dernière, on peut dire que ce choix de voyager a entrainé beaucoup de changement au delà du simple voyage en lui même.

Ce voyage c’est beaucoup dessine autour des différents travails que j’ai trouve, ainsi en un an a Tokyo j’ai eu la chance de travailler a temps partiel dans 4 écoles, 1 entreprise, 2 ONG, 4 agences et une université en tout. J’ai bosse en tant que prof d’anglais, prof de français, model, tuteur, surveillant de cantine scolaire, animateur de centre aéré, accompagnateur de classes vertes, étudiant de nouveau puis stagiaire de ma future entreprise.

Toute cette diversité m’a fait vivre des moments et des rencontres qui valent plus que de l’or en barre et qui m’ont rendu profondément heureux.

Alors … Merci la crise qui pousse à aller voir ailleurs haha!

Je m’étais fixé pour cette année comme objectif de parler le japonais, voyager à travers le japon et trouver un boulot ou qu’il soit dans l’environnement.

Le bilan de cette année est très positif et même si j’ai lamentablement échoué dans mes objectifs de voyages et d’apprentissage (correct) du japonais j’ai trouvé un boulot dans une ONG environnementale à Tokyo, tout va donc très bien, je peux donc avoir plus de temps pour voyager (contrat japonais = 10j de vacances par an… haha (rire nerveux)) et perfectionner mon japonais plus que basique.

Apres un retour bien plaisant cet hiver en France, je plongerais donc dans ma nouvelle vie de « Salaryman » Tokyoite.

Bon… « salaryman » Tokyoite ca fait un peu peur surtout quand on voit ces boules de nerfs à des niveaux tantôt atrophiés tantôt déjantés dans les quartiers de la capitale mais bon, ne vous inquiétez pas, je suis peu sujet au stress et ma condition d’étranger fait que, le voulant ou non, je reçois comme tous les étrangers au japon une sorte de traitement de faveur permettant de laisser glisser sur moi la pression et le stress appliqué aux travailleurs japonais. Il faut comprendre ca comme une sorte de condition spéciale qui fait que certains des aspects négatifs de la vie japonaise ne s’appliquent pas ou peu à nous autres. C’est assez difficile a ex

pliquer, je pense que c’est très culturel, c’est un peu comme il est coutume de ne pas demander a un anglais de faire la cuisine, on les préfèrera pour d’autres qualités, on laisse donc aux étrangers un coussin plus large pour travailler en mettant peut être moins la pression sur eux que sur d’autres travailleurs japonais.

Cela vient peut être aussi du fait que nous ne travaillons pas de la même manière, mais c’est évidemment discutable. Ce traitement de faveur est aussi une assurance de ne jamais faire parti du club a 100% mais peut être un tout petit peu moins, en tout cas pas beaucoup moins car les japonais sont très respectueux. Aussi, il est relativement dur de s’intégrer dans les milieux purement japonais en tant qu’étranger, toutefois, comme il est évident qu’on laisserais volontiers un anglais cuisiner si ce dernier avait vraiment fait ses preuves (plusieurs fois devant un panel représentatif évidemment), si un gaikokujin (étranger) se met à montrer (sciemment ou non) qu’il aime/doit être sous pression pour bien travailler, il récoltera donc se précieux capital stress qui comble les « salarymen » modernes.

Autre facteur chance pour moi, je bosse pour une ONG environnementale, loin de certaines firmes over stressées de nos capitales. Loin des passes plats inutiles, ca change les choses de savoir pourquoi on bosse.

Autre nouveauté, je déménage, fini la banlieue de Nerima, maintenant j’emménage à Ebisu un bon p’tit quartier a Tokyo, l’année 2011 s’annonce bien.

J’annonce donc à tous ceux qui m’ont envoyé : « mince, je t’ai loupe au japon, je voulais trop venireeuuu » que vous avez 1 an et demi de plus pour venir me voir a Tokyo et visiter le Japon.

Ciaooo